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Xieng Khouang
La province de Xieng Khouang est une province du nord-est du Laos. On y trouve la fameuse plaine des jarres.
Il faut compter à l’heure actuelle près de 300.000 habitants pour la province, pour une superficie de / 15.880 lm2…
Xieng Khouang a été complètement détruite en 1970, au cours des combats qui ont opposés le Pathet Lao avec les Américains.
Une nouvelle ville est apparue suite à la destruction de Xieng Khouang : Phonsavan à 20 kilomètres.
A présent, de nouvelles habitations ont fait leur apparition au même emplacement de la ville détruite, mais pas du tout avec l’élégance des anciennes demeures . Il en reste quelques vestiges du passé, telles que les ruines du Vat Phia Vat, de l’hôpital français et quelques stûpas.
Le Bouddha du Vat Phia Vat est le monument encore debout du temple Bouddhiste à Xieng Khouang, après la destruction de cette ville.
A Phonsavan, on y pratique la culture du riz d’altitude sur brûlis et celle du pavot.
Sa population est d’environ 60.000 personnes. Elle se trouve à 1100 m d’altitude.
Le village de Phonsavan permet de visiter la “Plaine des Jarres”.
La plaine des jarres qui se compose de 3 sites. Nombreuses sont les maisons, restaurants, pubs qui décorent leur entrée et intérieur avec des vestiges de la guerre et notamment des restes d’obus, de bombes, de casques. En effet, ce secteur est fortement touché par les bombardements qu’il a subit lors de la guerre Viêt/Américaine et notamment le nombre important de bombes non explosées. Des actions sont mises en oeuvres pour assainir la situation, mais il reste un travail immense à effectuer.
Nombreuses sont encore aujourd’hui, les personnes qui meurent ou sont handicapées lors de l’explosion de ces bombes restantes. Enfants qui jouent en les trouvant, vendeurs de métal, ou encore fermiers qui travaillent leur terre. De nombreuses zones agricoles sont inexploitées en raison du risque. Cela entretient par conséquent la pauvreté de certaines populations qui ne peuvent cultiver leurs terres.
Il y a 3 étendues montagneuses parsemées de jarres d’environ 300 pour 2 sites et 90 pour un, datant d’entre 2000 et 4000 ans selon les sources et dont l’origine est inconnue. On parlerait de tombeaux …
La première étude archéologique des sites a été réalisée vers 1930 par Madeleine Colani de l’Ecole Française d’Extrême-Orient. Elle émit alors l’hypothèse qu’une grotte aurait été un incinérateur naturel lors des funérailles, et que les cendres auraient ensuite été conservées dans les jarres. Hypothèse ensuite que ces mégalithes, accompagnées d’objets de bronze et de fer, pourraient être des monuments funéraires, oeuvres des premiers occupants indochinois d’une civilisation située entre celle des aborigènes Kha et cambodgiennes.
La communauté scientifique ne peut encore donner que des explications conjoncturelles quant à la datation de ces jarres de pierre, sur une période allant de 5000 av.J-C. à 800 ap.J-C.
Parmi les hypothèses émises sur l’origine des jarres : sarcophages, réserve à riz, cuve à fermentation d’alcool, aucune n’explique le nombre de ces mégalithes pesant entre 600 kg et 7 tonnes, ni la manière dont elles ont été amenées sur les 5 sites de la plaine alors que le grès dans lequel elles sont taillées provient de la chaîne de montagnes située entre Luang Prabang et Xieng Khuang.
Les jarres sont directement taillées dans la pierre; mais, fait étrange, on ne trouve pas la pierre dont sont faites les jarres à moins de 40 km du site, ce qui signifie que ces urnes ont été transportées sur une longue distance. Si on estime que les jarres ont entre 2000 et 4000 ans, on imagine les difficultés rencontrées à l’époque pour amener ces énormes blocs de pierre jusqu’à leur lieu de résidence actuel.
La coutume Lao veut qu’elles aient été taillées par des ancêtres géants, pour qu’il puissent y stocker de l’alcool de riz et de la nourriture. Un légende dit qu’un roi, qui vivait au sixième siècle, célèbre une victoire de guerre en buvant l’alcool contenu dans les jarres; lui et ses généraux burent dans les plus grosses, en haut de la colline, tandis que les gens du peuple durent se contenter des jarres les plus petites.
Sur le site ont été mis à jour des os humains, des outils en fer, des céramiques, des parures en bronze et d’autres objets qui laissaient penser que la Plaine des Jarres serait bien un ancien site funéraire.
La situation géographique du site appuie cette théorie : ainsi, une croyance asiatique veut qu’un site funéraire soit installé dans un endroit où la vue est belle : en effet, le site est placé sur une montagne qui domine tout le paysage alentour.
Distillerie de whisky Lao, fermentation dans des jarres en bois
Plus loin, un village produisant du whisky à base de malte et de stick de riz.
Les sticks de riz baignent dans l’eau et fermentent durant 10 jours (selon le degré d’alcool souhaité), puis sont versés dans une sorte de pot géant chauffé au bois. Le couvercle de ce pot a une forme se soucoupe où est versé de l’eau maintenu froide. La condensation de la vapeur avec le couvercle permet donc un choc thermique dont le liquide qui en provient est déversé dans un tuyau et constitue ce fameux whisky Laotien.
Goût très fort (50°) et couleur transparente qui sera ensuite mis en bouteille.
Au bord d’un village dont l’attraction fut d’observer un char américain dépecé dont il ne reste plus que la carcasse. Le moindre bout de métal permet aux laotiens d’avoir un “plus” d’argent en le vendant. Ils peuvent récolter de leurs ventes : 5000$ .
Xieng Khouang a une histoire violente. Les gens qui vivent dans la région ont adopté le passé de la province et ont appris à intégrer ce qui reste de la guerre dans leur propre vie. Mais il est évident que Xieng Khouang est surtout connu pour “la Plaine des Jarres”.
Hébergements
Xieng Khouang Hotel : les chambres sont spacieuses et propres, c’est le seul côté positif.
L’ambiance général de l’hôtel est froide et déprimant…
Vansana Plain Of Jars Hotel : hôtel reposant – 3 étoiles
Phouviengkham Resort : bon rapport qualité/prix
Anoulack Khen Lao Hotel : à 10 min de l’aéroport – 2 étoiles
Phoukham Garden Hotel and Resort
DuangKeomany Hotel – 2 étoiles
Restaurants
Ali Restaurant : Restaurant Indien
China Restaurant : Bonne réputation
Dok Khoun Restaurant : Cuisine Asiatique et internationale
Sanga Restaurant : près de la poste et du marché – cuisine Chinoise, Laotienne, Thaïlandaise.
Transports
Bus: Phonsavan/Vientiane (A/R) de 6h/8h – 90.000 kips et jusqu’à Luang Prabang : 6h/8h – 85.000 kips
Avion: Lao Airlines: vol pour Vientiane ou pour Luang Prabang.
Hôpital: Avec le même refrain, surtout évitez d’en avoir besoin. Si oui, alors la Thaïlande n’est pas loin.
Poste et Télécommunication au centre ville.
Marché: un marché comme il y en a dans tous les villages de la région.