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    Bac Ninh doit agir pour sauvegarder le ca trù

    Alors que les efforts de Bac Ninh pour préserver le quan ho sont couronnés de succès, le ca trù est en perte de vitesse. Les autorités locales doivent mettre les bouchées doubles pour protéger ce chant.

    Le quan ho (chants alternés) a été inscrit en 2009 par l’UNESCO sur la liste des patrimoines immatériels de l’humanité. Simultanément, le ca trù (chants des courtisanes) a été reconnu comme un patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde d’urgence.

    Dès lors, les autorités de la province de Bac Ninh (Nord) ont pris plusieurs mesures pour préserver leurs patrimoines. Elles ont notamment lancé un projet de préservation et de promotion du quan ho, il y a trois ans. Dans 329 villages, un accompagnement pour favoriser sa transmission a été mis en place.

    Transmission des savoirs

    Si les chants alternés ont aujourd’hui retrouvé un nouvel élan, les chants des courtisanes sont eux toujours en perte de vitesse. En cause, le petit nombre de clubs. La province en a recensé quatre, mais leurs activités ne sont pas dynamiques. Nguyên Thiêt Khoi, chef adjoint du club du hameau de Tiêu Than, explique : «Notre club compte 28 membres. Nous n’avons pas beaucoup d’instruments, seulement deux dàn day (luth à trois cordes), un ensemble de tambour et une paire de phach (un morceau de bambou frappé avec deux morceaux de bois)».

    Bac Ninh doit agir pour sauvegarder le ca trù

    Une représentation du club de ca trù du hameau de Tiêu Than, province de Bac Ninh.

    Préserver les chants des courtisanes est une mission que la province doit mener sur le long terme. Elle s’inscrit dans le cadre de l’engagement entre Bac Ninh et l’UNESCO. La sauvegarde de cet art ne dépend pas uniquement des artistes, mais aussi du soutien des comités et secteurs concernés.

    Malgré leur attachement aux airs et aux poèmes chantés dans la musique traditionnelle, ceux qui pratiquent cet art rencontrent de nombreuses difficultés pour transmettre leur savoir. En cause, le manque d’instruments, de cours professionnels ainsi que de lieux de répétition, sans parler de l’âge avancé des artistes.

    Nguyên Xuân Trung, directeur adjoint du Service provincial de la culture, des sports et du tourisme fait remarquer : «Le secteur culturel de Bac Ninh a proposé plusieurs projets pour sauvegarder le ca trù. Ils n’ont pas encore été réalisés, faute d’argent».

    (Source CVN)